En 2016, Ben Air Prod passe en 4K !
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449 €… C’est le prix que coûte une GoPro Hero 3 Black Edition. De quoi réfréner même les plus passionnés. read more
Quatre ans après la sortie du premier appareil photo hybride (le Panasonic Lumix DMC-G1), Canon se réveille enfin et se décide à investir ce marché en pleine expansion. On pouvait donc légitimement espérer que le fabricant nippon mette à profit ces années de retard pour sortir un appareil qui écraserait la concurrence. Car jusqu’à présent, il faut bien le dire, les hybrides restent chers et n’offrent pas de performances extraordinaires. Malheureusement, le Canon EOS M ne déroge pas à la règle.
Pourtant sur le papier, cet appareil a de quoi séduire. À l’inverse du Nikon 1, l’EOS M embarque un grand capteur, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de celui qui équipe le 650D. Un gage de qualité quant on connaît les performances photo du 650D, mais pas forcément le meilleur choix quand il s’agit de vidéo. Car c’est bien ce qui nous intéresse ici : la vidéo ! Je suis donc parti faire un petit test au Bois de Vincennes, pour voir ce que l’on pouvait tirer de ce petit boîtier.
Avec sa petite taille, l’EOS M aurait fait une parfaite deuxième petite caméra de reportage, plus discrète et facile à manipuler qu’un réflex classique. D’autant qu’un mode manuel très complet permet d’avoir accès à tous les réglages (ouverture, vitesse, ISO) via l’écran tactile très réactif. Ses deux nouveaux objectifs STM avec stabilisateur intégré promettaient même une mise au point silencieuse et précise en mode vidéo. De quoi réaliser des prises de vues à main levée sans avoir besoin de s’harnacher comme Robocop. Équipé du zoom 18-55 mm, l’EOS M reste très léger et le stabilisateur fonctionne parfaitement. Mais en ce qui concerne l’autofocus vidéo, le résultat est loin d’être à la hauteur comme on peut le voir sur cette petite vidéo. Si la mise au point automatique fonctionne à peu près correctement en condition d’éclairage normal, elle est loin d’être rapide. En revanche, en basse lumière et à grande ouverture, l’autofocus est complètement à la ramasse et il vaut mieux passer en mise au point manuelle. Ce défaut mis à part, les performances de l’EOS M en condition de faible éclairage sont plutôt honorables quant on l’équipe du 22 mm IS STM f/2. Mais si l’on monte un peu trop dans les ISO, du bruit apparaît alors très vite.
En revanche, tout comme sur le 650D, les effets de moiré et d’aliasing sont malheureusement bien présents comme on peut le voir sur les plans du lac du Bois de Vincennes. Dommage que Canon n’ait rien fait pour résoudre ce problème qui était pourtant déjà là sur le 600D. On regrettera également l’impossibilité de charger de Picture Profile sur l’appareil, ce dernier n’étant pas reconnu par l’EOS Utility au moment de mon test réalisé au début du mois de janvier dernier. Les choses évolueront peut-être avec une future mise à jour.
Alors certes, on pourra tout de même s’amuser à monter sur l’EOS M ses objectifs EF-S et EF grâce à la bague d’adaptation EF-EOS M vendue 160 €, mais à quoi bon si les performances de l’appareil ne suivent pas ? Et puis niveau prise en main, la configuration est loin d’être idéale pour filmer, l’ensemble étant vraiment disproportionné quant on monte des objectif un peu volumineux comme l’EF 24-105 mm par exemple. Mais si certains d’entre vous songent quand même à s’offrir cet appareil, le prix devrait vous calmer définitivement : comptez environ 700 € pour le kit 18-55 mm f/3.5-5.6 IS STM et plus de 1000 € pour le kit 22 mm f/2 IS STM. Notez qu’à ce prix-là, le flash est offert… Youhou !
Attendue comme le messie depuis son annonce au NAB 2012 en avril dernier, la Blackmagic Cinema Camera n’est toujours pas prête de pointer le bout de son objectif. En cause : le fournisseur du capteur de la BMCC. Des tâches ont en effet été découvertes fin septembre sur certains verres de protection du capteur de la caméra. Des tâches que les contrôles qualité du fournisseur n’avaient pas détectées…
Ce dernier a donc dû mettre en place un nouveau protocole de test pour être sûr de ne pas envoyer à Blackmagic des capteurs défectueux. Mais il a surtout dû trouver une nouvelle entreprise pour fabriquer des capteurs 100% opérationnels en sortie de chaîne. Et d’après un message de Grant Perry, directeur de Blackmagic, sur leur forum internet, rien n’est encore acquis….
Grant Perry explique dans ce post du 15 novembre dernier, qu’ils sont encore en train de procéder à des phases de test pour déterminer si :
1- Le fournisseur est capable de produire des capteurs non contaminés.
2- S’il est à même de les tester correctement pour ne pas fournir à Blackmmagic d’exemplaires défectueux comme par le passé. Si tout est ok, la production pourra alors être relancée.
Grant Perry termine enfin son message en promettant un update sur la situation pour la semaine prochaine… Pour l’instant, c’est le silence radio.
Malgré toutes ces explications et une politique de transparence plutôt louable, la grogne commence à monter chez les clients. Depuis l’annonce de la BMCC en avril dernier, Blackmagic n’a eu de cesse de retarder les livraisons, tant est si bien que certains attendent leur caméra depuis plus de six mois ! De quoi être un peu énervé donc, surtout que la situation ne semble pas prête de s’améliorer avant 2013…
Voilà une news qui va sûrement faire mal au petit cœur de tous ceux ayant récemment acheté une GoPro HD Hero 2 : la Hero 3 est déjà de sortie, et elle va faire très mal !
Disponible en trois versions, White, Silver et Black Edition, on retiendra surtout cette dernière tant ses caractéristiques techniques sont époustouflantes. Avec son tout nouveau capteur de 12 millions de pixels deux fois plus rapide, la GoPro Hero 3 peut désormais filmer à la vitesse de 60 images par seconde en 1080p, et à 120 ips en 720p ! Elle peut également atteindre une résolution de 2,7 K à 25 ips !! Incroyable pour un si petit boîtier quand on sait qu’un Canon 5D Mark III plafonne à 60 ips en 720p et à 25 ips en 1080p…
La GoPro Hero 3 promet également d’offrir une plus grande sensibilité en basse lumière grâce à son objectif ouvrant à f/2.8. La distorsion inhérente à son grand angle est également réduite comme en témoigne la vidéo promo, et le nouveau caisson étanche garantit désormais une image parfaitement nette, aussi bien sur terre que sous l’eau.
Autre « nouveauté », la Black Edition intègre désormais le Wi-Fi, proposé jusqu’alors sous la forme d’un accessoire optionnel. Il est donc possible de contrôler la caméra à distance via une télécommande, mais surtout de bénéficier d’un retour vidéo live via son smartphone et l’application dédiée.
Plus fines de 30% et plus légères de 25% que la GoPro HD Hero 2 les trois modèles White, Silver, ou Black sont identiques sur le plan esthétique. Seuls le prix et les caractéristiques techniques changent : comptez 249 € pour la White, le modèle de base, et 449 € pour la Black Edition, la version haut de gamme. Comme d’habitude pour les GoPro, les prix américains sont beaucoup plus intéressants : ainsi la Black Edition notamment revient à 400 $ soit environ 300 € avec le taux de change actuel. Pendant ce temps, les gens de chez Sony, tout fiers d’annoncer en septembre leur Action Cam HDR-AS15, doivent aujourd’hui se mordre les doigts : à peine sortie, leur caméra est déjà dépassée par la GoPro Hero 3… De quoi réjouir Nick Woodman (PDG de GoPro) et ses collègues !
La captation de soirée est l’une de mes spécialités et l’un des exercices que j’affectionne particulièrement. Le défi est de capturer les instants clés de l’événement. Il faut être continuellement aux aguets car il est impossible de demander à quelqu’un de « rejouer » une scène sans en perdre le naturel. L’idée est donc de se fondre parmi les invités ou le public ; le Canon 5D est l’outil idéal pour cela. Mais pour pouvoir filmer correctement avec ce genre d’appareil, il est nécessaire de bien l’équiper…
[vimeo]http://vimeo.com/13544373[/vimeo]
Cette vidéo a été réalisée à l’occasion de la soirée d’inauguration du Mini Brand Store a Paris, organisée en partenariat avec Radio FG. Pour ce genre d’événement, la config de tournage se doit de rester légère afin d’être le plus mobile possible. L’important est de réaliser des plans nets et stables tout en se déplaçant rapidement afin de multiplier les prises et ne rien rater de la soirée. On évitera donc de ramener sa grosse épaulière, avec son follow focus, sa matte box, et tout le toutim… L’outil indispensable pour ce genre de tournage, c’est le monopode ! En l’occurrence le Manfrotto 561BHDV-1.
C’est l’un des rares accessoires qui ne m’a pas quitté depuis mes premiers pas dans la vidéo. Et il s’est avéré encore plus utile depuis l’arrivée des HDSLR (High Definition Digital Single Reflex) qui pour la plupart, n’ont pas de stabilisateur. Il permet de faire la différence avec toutes ces vidéos à l’image tremblotante que l’on peut voir aujourd’hui sur le web, en réalisant des plans hyper stables et donc beaucoup plus « pro » visuellement parlant. Très pratique à l’usage, il est compact (il tient dans la selle de mon scooter) et léger (1,91 kg). Découper en quatre sections, sa structure en aluminium peut monter jusqu’à deux mètres de haut ; idéal en fond de salle lors d’un concert par exemple ou pour faire des vues d’ensemble. Contrairement aux monopodes photos, il est équipé d’une vraie rotule fluide pour la vidéo (une version spéciale de la 701HDV) et peut donc supporter une charge allant jusqu’à 4 kg. Ce modèle a également la particularité de posséder trois « griffes » pliables à sa base, ce qui assure une très grande stabilité. Hyper fluide et souple, on peut facilement réaliser des panoramiques ou même, avec un peu plus de pratique, de « faux » travellings avant ou arrière. Et ne vous inquiétez pas si vous ressentez des petits à-coups lors de vos premiers essais ; il suffit juste de desserrer légèrement les trois petites vis situées à la base du pied. Il s’avère également d’une grande aide pour tourner des petites interviews en solo ou réaliser des micro-trottoirs par exemple.
Pour même pas le tiers du prix d’un Zacuto Striker (environ 250,00 € sur le web), vous avez donc avec le Manfrotto 561BHDV-1 un support de grande qualité qui permet de faire exactement le même boulot que la plupart de ces rigs hors de prix : tourner des plans stables tout en restant mobile.
[twocol_one]Matos
Canon 5D Mark II
Sigma 24-70 mm f/2.8
Canon 50 mm f/1.4
Monopode Manfrotto 561 BHDV-1
Kessler Crane Pocket Dolly Traveler[/twocol_one] [twocol_one_last]Musique
Birdy Nam Nam – Trans Boulogne Express[/twocol_one_last]
Face à l’hégémonie de GoPro sur le marché des mini caméras embarquées, Sony se devait de réagir. La firme nippone a bien senti que ce nouvel outil de prise de vue, réservé pendant longtemps aux adeptes de sports extrêmes, était en train de se populariser à vitesse grand V. Deux raisons expliquent un tel succès :
1- Le prix : seulement 299,90 €, et on la trouve même chez Carrefour !
2- Notre ego : aujourd’hui, on veut tous se filmer en train de skier comme un beau gosse « tellement on skie trop bien », ou de faire une « bombe de malade » dans sa piscine pour montrer à ses potes de Facebook comment on est un gros déglingo !
Logique donc que ce marché prometteur attire de nouvelles références comme l’Action Cam HDR-AS15 de Sony. Extérieurement, celle-ci est plus proche d’une Contour HD que d’une GoPro. Elle embarque un objectif grand-angle signé Carl Zeiss – gros gage de qualité – ouvrant à f/2.8 et permettant de réaliser des prises de vue à 170°. Elle filme en Full HD 1080p à 30 images par seconde et offre deux modes « Slow-Motion » permettant de tourner en 720p à 60 et 120 ips ! Et là vous vous dites : « J’ai bien lu ?? 120 images par seconde ? Mais c’est un truc de ouf je vais pouvoir faire des ralentis de malade !! » Oui et bien calmez-vous tout de suite parce qu’en réalité la caméra ne peut pas monter à plus de 30 ips, que ce soit en 1080p ou en 720p. Ces deux modes « Slow Motion » ont donc tout l’air d’être une simple solution logiciel, un peu comme une sorte de Twixtor intégré directement dans la caméra. Attendons donc de voir ce que cela donne en condition réelle mais quand on sait que la GoPro peut filmer à 60 ips en 720p, on se dit que ce choix est un peu étrange de la part de Sony…
Mais le point fort de cette caméra réside, selon le fabricant nippon, dans son capteur CMOS Exmor R rétro-éclairé, qui permettrait d’offrir des performances exceptionnelles en basse lumière. Un atout de taille quand on sait que c’est l’un des gros points faibles de la GoPro Hero 2. Malheureusement, là encore aucune vidéo n’est encore disponible pour nous prouver tout ça…
Par ailleurs, l’Action Cam HDR-AS15 intègre une connectivité Wi-Fi 802.11n directement dans le boîtier – contrairement à la GoPro – qui offre la possibilité, via l’application PlayMemories (disponible sous iOS et Adnroid), de contrôler les différentes fonctions de la cam et de partager directement ses vidéos par mail ou sur les réseaux sociaux. À ne pas oublier également la présence d’un stabilisateur intégré, d’une entrée micro, d’une sortie mini-HDMI, mini-USB, d’un micro stéréo, et d’un port pour carte MS/MicroSD/MicroSDHC.
Quelques vidéos de démonstration sont d’ores et déjà visibles sur le site de Sony mais celles-ci ne font pas particulièrement envie à cause d’une qualité d’encodage plus que médiocre. Un comble lorsque l’on souhaite vanter les mérites d’une caméra ! Bref, détrôner la GoPro ne va pas être une mince affaire. Accompagnée d’un caisson étanche, la Sony Action Cam HDR-AS15 sera disponible à partir du mois d’octobre au prix de 300 €.